Yannick Jaulin
sur les réseaux
Archives
-
25 octobre 2023 "J'ai pas fermé l'oeil de la nuit" : 5 représentations à venir !
5 représentations de J'ai pas fermé l'oeil de la nuit à venir à Redon (35), Châtellerault (86), Vivonne (86), Villeneuve-lès-Maguelone (34) et Bressuire (79)
Cliquez pour lire l'article ⬇️
« C'est un spectacle sur le divorce des vivants et des morts, raconte le Vendéen. Ça se passe dans le cimetière d'un village qui a été abandonné par ses habitants. Les morts sortent des tombes et me présentent leur curriculum mortis. De nombreuses histoires de tradition populaire tournent autour de la mort. Et il faut bien avouer qu'on a salement amoché nos rites funéraires. Au 19 siècle, une belle mort, c'était une longue agonie pendant laquelle on avait le temps de mettre les choses en ordre, de dire adieu à ses proches. Désormais, on cache nos défunts : on veut une mort rapide, dans la discrétion, sans bruit... »
Cliquez pour lire l'article ⬇️
"Justement, le spectacle que vous présenterez à Redon, intitulé “J’ai pas fermé l’œil de la nuit”, a été créé à partir des histoires que vous avez recueillies…
YJ : J’ai collecté de nombreuses histoires et, à cette occasion, j’ai énormément travaillé sur la mémoire populaire. J’ai créé ce spectacle en 2001 et il a très vite rencontré du succès. Je l’ai joué plus de 300 fois à ce jour, notamment lors de plusieurs séries parisiennes. J’ai eu envie de le reprendre à Redon.
Pendant ce spectacle, je suis seul sur scène et raconte une histoire qui se passe dans un cimetière. Des tombes s’ouvrent et les personnes qui les occupent sortent pour me raconter leur “curriculum mortis”.
De nombreuses histoires de tradition populaire tournent autour de la mort. Toutes celles que je raconte sont issues de mes collectages. Ce sont des histoires vraies, entendues. Ensuite, les commentaires et les digressions constituent ma part de création." -
5 octobre 2023 Presse | Le Point : "Yannick Jaulin, de l'ordre du Temple solaire à Molière"
"Sur le plateau de la Scène Maria-Casarès qui vient d'ouvrir ses portes à Poitiers (Vienne), Yannick Jaulin campe un Tartuffe* incandescent. L'interprétation qu'il donne de ce rôle de faux dévot manipulateur restitue en effet toute l'ambiguité du personnage. Tantôt maléfique, tantôt bonhomme, toujours duplice, Tartuffe mérite assurément un tel traitement. Car c'est une figure éminemment complexe. Pour nourrir ce personnage, le comédien a-t-il puisé dans ses souvenirs personnels ? Quand il avait 20 ans, Yannick Jaulin a croisé de dangereux gourous au sein de la secte de l'ordre du Temple solaire... Le Point lui a posé la question. "
Article à lire en entier sur le site du Point !
Extrait ⬇️
"La spiritualité occupe une grande place dans votre vie ?
J'ai longtemps été dans une forme de quête de sens. De spectacle en spectacle, je tente d'ailleurs de raconter cela à travers le parcours d'un petit paysan qui me ressemble et qui a emprunté des chemins de traverse jusqu'à se fourvoyer parfois. Ce faisant, je m'inscris dans cette grande tradition des conteurs qui tentent de décrire les merveilles du monde... "